Pour une hygiène psycho-émotionelle.
Dans nos pays, l’hygiène sanitaire n’est apparue qu’au dix-neuvième siècle et l’hygiène corporelle n’a commencé sa généralisation qu’au milieu du vingtième. De nos jours la salle de bain est devenue une pièce indispensable à tous logements et le brossage de dents ou le lavage des mains fort indiqué.
Pourtant, si « se laver le corps » est entré dans les mœurs, il n’en est pas de même pour l’hygiène psycho-émotionnelle. Pourtant plusieurs moyens sont apparus en offrant la possibilité d’identifier et de lâcher des émotions, pensées ou énergies polluantes.
Les émotions, les sensations comme les pensées rabâchées et les vécus en surcharge peuvent être aussi « mal digérés » et retenus.
Elles stagnent alors dans notre organisation biologique et psychique.
Notre organisation biologique stocke et retient une quantité impressionnante d’informations passées.
Si notre survie et notre égo en ont besoin, la vie en elle-même ne l’a pas.
Ces informations récoltées au fil de nos expériences comme dans la mémoire généalogique ont leur poids et leur impact.
Elles nous font aussi jouer du « zigzag » et un « cache-cache partie » avec les mouvements de notre vie interne.
En fin de compte, ces informations, quand elles n’ont plus une raison égotique de stagner, veulent nous traverser et prendre une place « non refoulée » dans notre paysage psychique.
sxc.hu
♣ Ces censures et retenues s’amoncellent puis forment des « nœuds psycho-énergétiques » qui obligent notre système nerveux à conduire l’information de référence sans que notre conscience intellectuelle le sache et qui va trouver un sens en se défendant de celles-ci. Le flux de l’information va alors prendre des courants qui peuvent être « contre nature ». Il se produit alors une dénaturalisation qui amène une perte de la perception et le conditionnement de nos comportements, croyances, attitudes pour éviter les perceptions refoulées et/ou projetées.
♣ La structure psycho-émotionnelle cherche à exister sur des peurs ou des idées d’impossibilité d’exister que notre conscience n’a en fait pas surmontées. Sans ces peurs et idées d’impuissance, cette structure ne peut exister, notre métabolisme doit ainsi les garder sans que nous en ayons conscience. De ce fait même une résistance à voir les informations intérieures/extérieures comme elles sont, s’exerce.
Ces trois points constituent notre labyrinthe, notre mystère à percer pour redécouvrir la pureté de la vie en soi et en tout (expérience d’unité) et découvrir que beaucoup de peurs intérieures sont du domaine de notre passé et non du moment présent. C’est peut-être ce que des sages appellent « illusions ». Qu’en pensez-vous ?
Quoi qu’il en soit.
Nous seuls pouvons vivre et assumer ces vécus et perceptions passés.
Tout ce qui vit, meurt, ainsi tout ce qui reste en « non-vie »…
attend son heure de vie.
Nous seuls pouvons vivre et assumer ces vécus et perceptions passés.
Comment ? En les laissant passer et donc se passer.
Tout ce petit monde reste actif dans notre inconscient dans notre mode réactif jusqu’à la prise de conscience de l’illusion et l’acceptation de laisser la vie en nous, faire ce qu’elle a à faire. Tant que ce n’est pas fait, nous prenons ce petit monde comme vrai et nous nous identifions à lui. Dès qu’il est suscité par une situation externe, notre système défensif l’utilise pour nous faire réagir. C’est rarement aligné, car deux situations, une passée et hors contexte et une présente, se confondent à notre compréhension, nos mouvements et nos sens.
Ce phénomène constitue la base de nos comportements conditionnés, irréfléchis et souvent mal adaptés.Si les hygiènes sanitaires et corporelles ont besoin d’objets pour pouvoir être réalisées, l’hygiène psycho-émotionnelle a besoin pour son efficacité de prise de conscience, de lâcher-prise et de « façons » de nettoyer le flux de l’information et surtout de la prendre et de la vivre.
Nerti utilise un laisser-faire sur le déroulement précis de nos sensations.
l’E.F.T. libère le flux émotionnel à l’aide de tapotements de points d’acupuncture alliés à une observation et une verbalisation.
Le laisser-faire intérieur tel que je le pratique utilise une connaissance de ce qu’il se passe dans le corps et l’intelligence qui y règne. Il apprend à faire confiance à notre intelligence intérieure qui a construit nos comportements et notre personnalité en fonction des informations stockées et du comment notre état d’esprit les accueille.
La respiration utilise une action complètement naturelle d’élimination de ce qui est inutile en soi. Si nous sommes d’accord, de laisser passer ce qui s’active et nous traverse, alors, cela se fait tout simplement. Ce qu’il est bon d’ajouter à la respiration c’est l’activateur judicieux de ce qu’il y aurait à nettoyer.
Ces « interventions », ci-dessus décrites, ne nécessitent pas, pour des nettoyages simples et basiques, l’action d’un thérapeute, juste le savoir du « comment faire ».
Vous pouvez aujourd’hui prendre soin de votre intériorité comme vous prendriez soin de votre peau, de vos cheveux ou d’une quelconque partie de votre corps. L’hygiène psycho-émotionnelle est à la portée de tous, elle n’est tout simplement pas encore rentrée dans nos habitudes.
⇒ Lâcher des comportements décalés et alléger votre terrain par Nerti.
⇒ Rencontrer la vie en vous-même et apprendre à lui laisser son cours par « Surfez votre vie »
⇒ Vous pouvez commencez à expérimenter certains axes avec les exercices de lâcher-prise et les méditations que vous trouverez dans le premier espace de pratiques gratuit, une formation en E.F.T. offerte en septembre avec l’espace de pratiques « Nerti » et une formation offerte sur les 5 sens avec l’espace de pratiques « Laisser-faire ».