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Réflexions méditatives

Vous avez perçu que survivre n’est pas vivre

La survie est le premier élément que notre biologie construit pour permettre à notre « matériel humain » dese protéger d’un milieu ambiant où peuvent arriver des dangers. Ce « matériel humain » est ce que nous appelons « nous-mêmes ».

Pour commencer, qu’est-ce que j’entends par « matériel humain » ?

Nous ne sommes ni notre corps, ni nos pensées, ni nos émotions, ni nos valeurs, ni nos idées, ni nos objectifs, ni ce que nous imaginons être. D’ailleurs à qui appartiennent ces éléments utiles aux fonctionnements de l’incarnation, à « nous » ou à la vie ?

Est-ce que la vie qui vous traverse existait avant que votre corps se cristallise ?

Est-ce que la vie qui vous traverse partira avec votre corps après sa transformation ?

Êtes-vous ce corps avec tout le matériel qui le fait fonctionner ou cette vie qui traverse toute forme ?

Qu’est-ce que la vie et qu’est-ce que la mort ?

Est-ce que la vie est les manifestés que nous pouvons constater, comme les formes humaines, animales, végétales, minérales avec toute la diversité rencontrée ou est-ce que la vie est plus subtile que ce qui est vu, ressenti, entendu, goûté, touché et même reconnu ?

Dans ce mystère posé à notre voyage d’incarnation, la survie impose deux organisations à notre structure biologique :

  • l’obligation d’établir des repères pour se protéger et se défendre,
  • l’obligation d’établir des sens sur ces repères pour créer une idée de soi-même,c’est-à-dire une « identité ».

L’obligation d’établir des repères pour se protéger et se défendre

Notre biologie,avant même notre naissance,va stocker comme perceptions/repères le vécu parental éprouvé lors de situations problématiques et pour lesquelles nos parents n’ont pas trouvé de solution afin de ne plus expérimenter le « mal vécu » lié à ces situations.

Notre biologie va donc « incorporer » dans l’inconscient dès notre conception,des perceptions qui aideront cette biologie à gérer au mieux les situations qui pourront activer ces perceptions inconscientes et qui deviendront alors des références de survie. Dans le cadre de la structure de survie, notre cerveau est programmé pour ne pas laisser venir à notre état d’esprit du moment ces dites perceptions lorsqu’elles sont activées. Pour l’expliquer à l’aide d’une métaphore : inconsciemment, ces ressentis sont interprétés comme si nous devions mettre notre main sur une plaque chauffante. Comme la plaque chauffante est apparentée à des perceptions de situations passées, notre conditionnement ne nous permet pas de réaliser que la plaque chauffante n’est vraisemblablement plus branchée.

Ainsi le conditionnement de survie nous maintient présentement dans l’inconscience d’un passé « passé » afin d’éviter un futur imaginé à partir de ces perceptions, informations qui n’ont souvent que peu de réalité dans la situation présente.

Ce décalage « endort » donc la conscience individuelle dans l’instant.

Ce phénomène est un des éléments qui peut aider à comprendre que survivre n’est pas vivre et de réaliser les conséquences qui en découlent.

Le Dalaï Lama en parle de cette façon : 

« Qu’est-ce qui vous surprend le plus dans l’Humanité ?

À cette question posée par un journaliste ; le Dalaï Lama a répondu :

Les Hommes… parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, et ensuite qu’ils perdent de l’argent pour retrouver la santé.

Et à penser anxieusement au futur ils oublient le présent, de telle sorte qu’ils finissent par vivre ni le présent, ni le futur.

Ils vivent comme si, ils ne mouraient jamais… et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. »

Senti et ressenti d’après Gérard Athias et fausses conclusions du ressenti d’après Stephen Wolinsky.

Du senti au ressenti d’après Gérard Athias.

Mon frère de cœur et d’esprit, Gérard Athias, qui a été un de mes professeurs, expliquait que le « mal-vécu parental » stocké par notre biologie constituait « le senti » de notre structure biologique de survie. Après notre naissance et lors de situations vécues, des éléments de l’ensemble de « ce senti » s’activait dans notre conscient et provoquait « le ressenti ».

Ce que je trouve très intéressant dans cette explication

Le senti va agir comme un filtre subjectif inconscient lors des situations expérimentées dans l’incarnation. Au fil des situations rencontrées et éprouvées,l’expérimentateur de celles-ci va établir à la lueur de ces ressentis une vérité sur la vie, le monde et lui-même. Ces ressentis vont constituer alors le tissu vivant de la structure de survie. J’entends par vivant le fait qu’ils vont enclencher immanquablement nos réactions comportementales de survie.

Deux questions pertinentes :

Est-ce que ces ressentis sont des « vérités » ou des « points de vue » ?

Qu’est-ce que le fait de les prendre comme vérités peut engendrer comme conséquences pour soi-même ?

L’obligation d’établir des sens sur ces repères pour créer une idée de soi-même,c’est-à-dire une « identité ».

De l’embryon à la personnalité

Notre personnalité à laquelle on s’identifie, va en fait se construire à partir de l’interprétation inconsciente du filtre de ces ressentis basés sur les expériences « négatives » vécues par nos parents et leurs lignées et sur les conclusions émotionnelles et mentales qui en découlent. Le fil de ce tissu vivant va tisser les costumes de la personnalité de la structure de survie qui apparaîtra dans son individualité à l’âge de raison. Bien évidemment nous nous identifions à ces costumes, à ces « reconnaissables ».

Les fausses conclusions du ressenti d’après Stephen Wolinsky 

Mon frère spirituel qui a été aussi l’un de mes professeurs, explique que la conscience de l’observateur ou expérimentateur d’une situation, j’ajouterais suivant les « filtres » en présence, ne va se focaliser que sur une partie des perceptions du vécu activé. Ainsi nous dit-il, les conclusions faites sur une restriction focalisée de nos perceptions, sont logiquement fausses. Est donc également fausse, l’identité qui s’établit à partir de la focalisation limitée sur ces perceptions.

Comprendre le clivage de l’intention et de l’attention

Il est maintenant facile de comprendre que l’intention de notre dimension biologique va porter sont attention sur les éléments ressentis comme « dangereux » afin que la structure de survie puisse « être ».

Il est judicieux de comprendre le mécanisme de cette structure : le danger extérieur est perçu grâce aux perceptions-filtres passées projetées sur la situation. Elles agissent alors comme une loupe. La réalité est alors déformée.

Au-delà de ce clivage

Le positif n’est pas un évitement du négatif, pas plus qu’une idée du bien et du mal, il est « conscience ».

En appréciant en conscience les perceptions de son matériel humain manifesté par les pensées, émotions, vécus, qualitésde l’essence, « moi-je »,il est possible de réduire cette loupe du prisme mental à sa réalité de survie. À ce moment apparaît la simple présence dans votre voyage d’incarnation.

Dans cette simple présence, il n’y a aucune bataille avec soi-même, juste une reconnaissance de ce qui est et de ce qui passe.

L’œil est alors libre de voir les objets, situations, formes de vie sans considération protectrice ou défensive conditionnée.

J’y vois là, l’essence de la liberté qui est l’expression même de l’amour.

Le judicieux de visiter les mécanismes biochimique de « son survivre ».

Comme le préconisait Krishnamurti et bien d’autres, prendre conscience de ses « ordres et injonctions » est un acte décisif pour faire la différence entre ce que nous sommes réellement et ce que nous sommes que dans l’idée ou dans l’identification inconsciente. La formation « Surfez votre vie » en propose une étude pratique et dynamique.

Pour vous inscrire à l’information :

« 5 Propositions pour éclairer votre vie »

Une réponse sur « Vous avez perçu que survivre n’est pas vivre »

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