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Structure de survie

Vous avez perçu que l’intellect arrange le vivant

Je commence par ce premier article une série que j’intitule « Vous avez perçu que…».

Cette série a pour objectif de vous faire partager mon expérience et de vous aider à comprendre mes accompagnements et mes formations qui sont destinés à rencontrer à la fois votre façon d’être et ce que vous êtes au-delà de cette façon d’être.

Ce premier article m’a été inspiré par une personne que j’accompagnais. Je la remercie ici.

Partage sur mon expérience de vie.

Je me souviens d’avoir, il y a quelques années, cherché par plusieurs moyens de ne plus être embêté par des situations vécues difficilement ou des visions sur la vie et sur moi-même. Je vivais le besoin de chercher et d’expliquer qui j’étais avec un « pourquoi », agrémenté d’un « c’est de la faute à qui », me poussant à assembler les bouts d’information que ma conscience, pour son besoin d’allègement, pouvait tirer de part et d’autre dans ses expériences de vie. Mon esprit conscient me fournissait toutes les raisons pour expliquer ou justifier, les « pourquoi j’étais comme cela », les « cela, ce n’est pas moi », les « avec moi, c’est comme ça » comme les difficultés que je rencontrais dans ma vie.

Pourtant, explications et raisons n’arrivaient pas à calmer ma recherche ni mon esprit inconscient. C’était un cercle sans fin.

L’une des raisons principales était le fait que je cherchais la solution dans la vie extérieure sans comprendre ce qui se passait dans mon imagination intellectualisée.

Hors du temps présent.

Les explications intellectuelles se fondent grandement sur des situations passées et beaucoup moins sur la réalité du moment. La mémoire des perceptions gardée sur des situations passées est très subjective et filtrée par la projection que produit l’imagination. Le besoin de donner un sens aux perceptions incomprises venant de notre inconscient ajoute à la méprise.

À partir du moment où je devais me défendre des perceptions qui me mettaient mal à l’aise sans même m’en rendre compte, mon cerveau me servait les éléments de défensive. Ce qui était complètement normal à mon esprit d’ailleurs, mais le malaise n’était pas pour autant effacé, juste calmé pour un temps.

Les bienfaits « des attaques de la réalité ».

Pas mal des comportements que j’avais eu avec ma femme pendant les dix années de notre mariage, de même que le déroulé de mes aventures précédentes, étaient un mystère à mon esprit. Il fallait bien que je m’en débrouille. Je devais également me débrouiller avec ce qui était un mystère pour moi dans ce monde et dans cette vie. Au moment où Haïfa choisit de me quitter et de divorcer, je décidais de rencontrer en moi les raisons de ce comportement.

Bien m’en prit, mes amis.

Conscience sur mes perceptions.

J’allais découvrir dans ce voyage intérieur que le malaise identifié n’était pas tant provoqué par les situations que j’avais pu noter en analyse, en Gestalt, en kinésiologie ou encore dans les groupes du cri primal, mais plutôt par la conscience et l’inconscience du comment elles avaient été vécues par ma conscience individuelle et surtout comment ma personnalité les utilisait pour exister. Petit à petit j’allais découvrir toute une organisation intérieure formatée par la façon dont cette conscience individuelle avait accepté de vivre ou de ne pas vivre les informations présentes dans mes dimensions intérieures.

J’allais aussi découvrir que ces perceptions, qu’elles soient conscientes ou inconscientes, avaient une intelligence naturelle de vie. Je veux dire par là qu’elles communiquaient en moi, qu’elles étaient vivantes et qu’elles organisaient à la mesure de la logique biologique une façon de vivre qui échappait grandement à mon intellect. Bien sûr, ma conscience intellectuelle en relevait le contraire et tant que j’étais identifié à ma structure de survie, je la croyais sans relever la part de survie qu’elle revêtait.

La psychologie quantique et la psychobiologie, allaient devenir des vecteurs importants pour ma compréhension de l’inconscient humain, de son conditionnement comportemental par le jeu de l’identification à son histoire et du rôle du grand maître de l’illusion : l’égo.

La dynamique du conflit biologique.

L’une des actions premières que notre biologie va effectuer dès notre conception est de collecter dans son inconscient les perceptions « problématiques » pour pouvoir construire la structure de survie utile aux besoins de l’incarnation. Nous avons besoin de références inconscientes sur ce qui pourrait nous mettre en danger et des références pour formater l’idée de soi-même qui est en fait l’égo.

L’identité erronée.

Notre survie a besoin d’informations personnelles pour construire son identité. Ces informations vont être relevées en premier lieu, dans l’histoire parentale et générationnelle, puis dans les situations parentales et personnelles liées à la période intra-utérine. Ensuite et suivant les expériences des sept premières années, les informations vont servir de références identitaires.

Les vingt ans qui suivirent mon divorce furent pour moi la découverte fabuleuse de n’être ni mes pensées, ni mon corps, ni mes émotions jusqu’à pouvoir les vivre en moi sans qu’il n’y ait de « je » qui en prenne possession. Ma vie a alors considérablement changé, non pas par ses éléments extérieurs, mais par ma façon de les vivre.

Je comprends aujourd’hui la citation de Nisargadatta :

« La mémoire est un bon serviteur, mais un mauvais maître » et je ne cherche plus à expliquer ma vie et ce que je suis à travers mes situations de vie.

Vivre avec ouverture ses perceptions inconscientes : une véritable liberté.

Le fait d’avoir développé la capacité d’identifier ou de laisser-passer à travers ma conscience les perceptions que je peux vivre dans l’instant, en outrepassant la peur conditionnée qui peut se déclarer dans le flux, m’apporte une douce liberté.

Comme dit Stephen Wolinsky : « La meilleure façon d’oublier, c’est de se rappeler ».

L’alignement entre l’intellectualisation et la biologisation.

La psychobiologie m’a indiqué combien la dynamique « du conflit biologique » établissait notre structure de survie, structure majeure dans notre fonctionnement. Cette dynamique s’appuie sur la tentative de l’intellectualisation à contrôler les informations biologiques par la raison et l’évitement. En évitant ce que nous avons en nous, notre cerveau le projette sur le monde et en tire des conclusions. Par ce fait, notre conscience intellectuelle est en porte-à-faux avec ce que notre matériel psycho-biologique utilise pour s’animer.

Aligner dans les faits de l’expérience présente, sa « conscience intellectuelle » à la « conscience biologique » ouvre son esprit à la « conscience de la conscience ».

La dynamique de vie ne se joue donc plus sur cette dynamique conflictuelle, mais sur la rencontre des deux pour goûter alors la perfection du voyage de vie.

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