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Réflexions méditatives Thérapie de l'Instant

Vous avez perçu que les racines de la personnalité sont illusions

Krishnamurti a évoqué l’importance de visiter toutes les couches de son cerveau. Par là, j’ai compris qu’il s’agissait de réaliser le conditionnement à travers lequel toute notre biochimie affectait les moteurs de nos réactions, « ré-agissements », attitudes et comportements.

Mais qu’est-ce que cela veut dire, exactement ?

Pourquoi s’apercevoir de son conditionnement et à quelle fin ?

Derrière les racines de nos conditionnements

La vie ou le souffle de vie nous traverse tous. Il existe avant et après l’apparition existentielle de notre corps et esprit. Il porte aussi la manifestation de notre forme.

Que serait notre forme sans le souffle ?

S’agit-il d’une croyance ou d’une réalité que notre intellect ne peut expliquer ?

Pourtant, par notre identification nous nous prenons pour la forme, c’est-à-dire à ce qui est reconnaissable à notre esprit et nous ne nous connectons pas à ce qui la porte, la met en mouvement et la fait vivre réellement.

Nous croyons même que ce qui anime notre vie, ce sont nos parents, notre histoire, nos valeurs, nos idées, nos croyances, nos objectifs, nos… nos… nos…

Comment existerait notre forme si la vie n’avait pas animé nos parents ?

Est-ce que le souffle de vie nous appartient ?

Un moins un égal zéro. Zéro n’est pas « nul ». Le point zéro, c’est le point de départ au-delà de toute racine. Mais pas facile de parler de lui puisqu’aucun mot ne peut le définir et que nous l’apprécions sans le savoir par ses manifestés : les sensations – les émotions – les croyances – les pensées – les valeurs – le bien et le mal – les considérations – les désirs – les besoins – les obligations – le vide – Dieu – Diable – la Spiritualité…

Chacun, par ses mots expose un côté de la vie. Ils aident à repérer certains de ses reflets sans pouvoir la définir.

La forme est facile à étudier, ce qui l’anime, beaucoup plus difficile.

Quoi que !

Les vêtements et masques de l’ego

La vie m’a donné sur ma route des outils pour vous accompagner à suivre en conscience les associations mentales et émotionnelles des traits de votre ego, c’est-à-dire les caractéristiques de vos façons d’être.

J’ai appelé un de ces outils le « Qui-fait-quoi psycho-émotionnel ». C’est un « kärcher » hyper efficace pour débloquer les informations inconscientes motrices pour nos vies. Il demande malgré tout de pouvoir verbaliser les réponses à travers son vivant et non son mental, l’acte est simple mais ce qui est simple est difficile. Il demande de ne pas réfléchir, mais de laisser venir à son esprit présent les informations activées dans l’instant. Réfléchir empêche de penser, nous dit Marc Lavoine. C’est bien vu. J’ajoute qu’empêcher les perceptions de traverser son « esprit présent », empêche de penser et pousse à réfléchir pour trouver une solution à ne pas ressentir ce qui se manifeste à « son esprit présent ».

Dans le vivant que j’évoque, il y a deux paliers : l’inconscient et l’universel. 

L’un est vécu comme « personnel », l’autre est impersonnel. Les deux sont en nous. Le personnel est mû par l’intention de survivre, se protéger et se faire exister en résistant aux dangers qu’il vit consciemment et inconsciemment. Cet inconscient est versé sur des fausses vérités que j’aide à « dévérétiser » via des accompagnements, des stages et la formation en ligne « Surfez votre vie ». Pour cela, il est juste de ramener les chaînes de perceptions-référentes à la conscience. C’est une forme d’opération psychique pour laisser apparaître les moteurs de la survie afin d’entrouvrir la porte de la conscience. Pour donner une métaphore en rapport au sujet, cela équivaut à s’apercevoir que la terre accueille les racines, et que la terre est un élément en relation avec d’autres. Dans cette relation il y a un équilibre qui est régi par l’unité.

  • Qu’est-ce qui porte tous ces éléments ? Qu’est-ce que l’unité ?
  • Voudrais-tu le percevoir, cher lecteur, chère lectrice ?
  • Sache déjà que ce n’est pas une vue intellectuelle.

Les racines inconscientes personnelles

Premier exemple d’un « Qui-fait-quoi pscyho-émotionnel »

Avec, appelons-le « Meuuhrice », le voyage part de sa sensibilité à se sentir agressé.

Le « Qui-fait-quoi » s’oriente sur ce trait de l’ego. Il consiste à poser une question, laisser raisonner la réponse dans son vivant pour laisser son intellect le verbaliser dans l’existentiel de l’instant. Ensuite la réponse devient la question et ainsi de suite, le tunnel des associations peut alors être visité.

  • Qui se sent agressé ?

Celui qui ne se sent pas reconnu.

  • Qui ne se sent pas reconnu ?

Celui qui se sent rejeté par sa mère, son frère et son père.

  • Qui est celui qui se sent rejeté par sa mère, son frère et son père.

Celui qui se retrouve devant un mûr impassible.

  • Qui est celui qui se retrouve devant un mûr impassible ?

Celui qui ne se sent pas à sa place dans son monde.

Attention de ne pas trop tirer de conclusions à votre lecture. C’est un article et non un livre, je ne peux donc pas ici, vous exposer tous les tenants et aboutissants. J’utilise des exemples, pour mettre en exergue des mécanismes de nos inconscients afin de vous aider à, peut-être, mieux les saisir et entrevoir quelles « racines » émotionnelles et mentales, notre structure de survie inconsciente utilise. Me lire est une chose, le voir en soi en vivant l’impact de la charge, en est une autre.

Dans cet exemple, nous pouvons constater que ce qui rejaillit de l’inconscient guidé par la structure de survie et agit sur le comportement et la vie extérieure, n’est pas la raison intellectualisée, mais le ressenti, vécu comme vérité. C’est un fait accompli, même si la raison intellectuelle veut raconter et croire le contraire. Par l’identification à la survie, les informations vécues comme « vraies » vont attirer naturellement les situations en adéquation avec tous les éléments inconscients. Ils peuvent être très contradictoires et leurs communications créer des fausses vérités au cœur de son inconscient. Ces vérités soutiennent la survie, la survie c’est faire en sorte de rester en vie la seconde qui suit. 

Dans cet article : « Vous avez perçu que survivre n’est pas vivre », vous trouverez un peu plus d’éclairage sur la structure de survie. D’autres seront bientôt publiés.

Deuxième exemple sur le « Qui-fait-quoi » et la résonance

Avec une personne que j’appellerai « Confusion », nous notons dans son intériorité que s’il existe, l’autre va l’attaquer.

Voici une partie de la séance :

  • Qui croit que s’il existe et qu’il laisse cette existence apparaître, l’autre va l’attaquer ?

Celui qui cache sa terreur.

  • La pensée qui va avec est : « Je vais me faire détruire »
  • Je pousse « Confusion » à se laisser traverser par les perceptions.

Par le système de résonance, nous arrivons à « Dévorer par un chien »

Dans la chaîne d’association, nous avons identifié cette suite :

Le « Moi-Je » de « Confusion » s’identifie à celui qui vit dans un « je ne sais pas », qui le plonge dans un « celui qui sent une menace » autour de lui et qui construit « celui qui ne sait pas » d’où le danger peut arriver et qui crée dans l’attitude une tétanisation permanente pour le plonger dans une impossibilité de trouver les moyens de se défendre, ce qui active une impression de vulnérabilité d’où émane le souvenir d’une course et d’une poursuite où il va être rattrapé, cela résonne avec la septième génération dans laquelle une personne va commettre une erreur et va le payer cher.

Dans les découvertes que j’ai pu faire, la mémoire, et donc le générationnel aussi ne sont pas « responsables » de nos expériences de vie. Pourquoi ? Parce que c’est notre survie via notre cerveau qui, au cours de nos expériences va chercher dans la mémoire, que nous pourrions aussi nommer « matrice », les références qui lui permettront de « vivre la seconde qui suit », c’est-à-dire : survivre.

Troisième exemple d’un « Qui-fait-quoi psycho-émotionnel »
  • Qui est celui qui veut prouver qu’il est intelligent ?

Celui qui se sent pris pour un con.

La pensée qui l’accompagne est : « Je n’ai pas le droit de montrer que je sais ».

  • Qui n’a pas le droit de montrer qu’il sait ?

Celui qui se sent puissant et qui voit des personnes faibles autour de lui.

  • Qui est celui qui voit des personnes faibles autour de lui.

Celui qui pleure de sentir leur souffrance.

  • Qui est celui qui pleure de sentir leur souffrance ?

Celui qui a de la compassion pour eux.

  • Qui a de la compassion pour eux ?

Celui qui se sent habité.

  • Qui se sent habité ?

Celui qui a le cœur ouvert.

  • Qui a le cœur ouvert ?

Celui qui sent tout l’univers l’habiter.

Les traits de l’ego se répondent et se complètent. L’un amène l’autre.  Avec cette personne que j’accompagne, nous avons aussi le trait de l’ego : « Qui est celui qui ne supporte pas l’idée d’être idiot ? »

À ce lien, je vous partage plusieurs accompagnements.

Parfois l’inconscient s’estompe et s’ouvre totalement sur un espace « sans habitant » et où la personnalité se dissout dans le tout. Comme j’ai écrit plus haut : « C’est une forme d’opération psychique pour laisser apparaître les moteurs de la survie afin d’entrouvrir la porte à la terre qui accueille les racines. » On pourrait même dire : « au-delà de la terre de nos racines. »

Ce qui régit tout est invisible à nos yeux et perceptible à notre cœur.

Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs « Racines » organisé par le blog Copywriting Pratique. Si vous avez lu cet article et qu’il vous a plu, alors merci de cliquer sur ce lien : J’ai aimé ce que j’ai lu !

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4 réponses sur « Vous avez perçu que les racines de la personnalité sont illusions »

Pour moi la méthode du qui fait quoi est une excellente façon de pouvoir démêler les astuces de l’ego de notre nature essentielle qui par sa stabilité porte tout et nous ramène à la paix que nous sommes ! merci !

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