Tiré du Larousse
Détente physique et mentale résultant d’une diminution du tonus musculaire et de la tension nerveuse.
Méthode visant à obtenir cette détente par le contrôle conscient du tonus physique et mental afin d’apaiser les tensions internes et de consolider l’équilibre mental du sujet.
Tiré de Réverso
Relaxation,
nf détente, loisir, repos, pause, relâchement, bien-être, délassement, soulagement, liberté, décrispation, relâche, détente
Tiré de Wikipédia
Les techniques de relaxation visent globalement à une réduction du stress et ont pour objectif de générer une « diminution du niveau d’alerte, de la fréquence cardiaque et respiratoire, et de la tension artérielle». Elles sont multiples et d’inspiration diverse. Elles peuvent s’apparenter aux psychothérapies, à la médecine psychosomatique ou au développement personnel. On y retrouve les grands courants de la psychothérapie, de la psychanalyse, du behaviorisme, etc., mais aussi des techniques dérivées du Yoga comme les asanas ou des méthodes de méditation. La détente entre deux asanas permet au corps d’absorber les bienfaits de la posture effectuée et d’être régénéré.
Je remarque que dans les définitions des dictionnaires plus conventionnels, la définition reste dans une détente surtout corporelle et physiologique procurant un bien-être.Tiré du Larousse
Action de réfléchir, de penser profondément à un sujet, à la réalisation de quelque chose : cet ouvrage est le fruit de ses méditations.
Attitude qui consiste à s’absorber dans une réflexion profonde : se plonger dans la méditation.
Oraison mentale, application de l’esprit à des vérités religieuses.
Tiré du Reverso
Méditation,
nf recueillement, contemplation, réflexion, concentration
Tiré de Wikipédia
Le terme méditation (du latin meditatio) désigne une pratique mentale ou spirituelle. Elle consiste souvent en une attention portée sur un certain objet de pensée (méditer un principe philosophique par exemple, dans le but d’en approfondir le sens) ou sur soi (dans le but de pratique méditative afin de réaliser son identité spirituelle). La méditation implique généralement que le pratiquant amène son attention de façon centripète sur un seul point de référence.
La méditation (bhāvanā en sanskrit et pali) est au cœur de la pratique du bouddhisme, de l’hindouisme, du jaïnisme, du sikhisme, du taoïsme, du yoga, de l’islam, du christianisme ainsi que d’autres formes plus récentes de spiritualité, mais également médicale. C’est une pratique visant à produire la paix intérieure, la vacuité de l’esprit, des états de conscience modifiés ou l’apaisement progressif du mental voire une simple relaxation, obtenus en se « familiarisant » avec un objet d’observation : qu’il soit extérieur (comme un objet réel ou un symbole) ou intérieur (comme l’esprit ou un concept, voire l’absence de concept, ou bien les sensations).
Mes remarques.
Lors de ma recherche, j’ai été étonné, après avoir indiqué à Google « définition de la méditation », de constater qu’il y avait peu de liens vers des définitions sur le terme « méditation » puisque beaucoup l’associe au terme « relaxation ». Il est évident que la relaxation est une pratique plus en phase avec l’état d’esprit de nos sociétés.
Je sais par expérience que les définitions que nous pouvons avoir dépendent de notre état d’esprit et de perméabilité à tel ou tel concept. Ces définitions vont donc être fortement tributaire de là où nous en sommes avec notre culture, histoire, façon d’être et ce qui s’en suit.
Ainsi dans les définitions de la méditation par le Larousse et Reverso, je vois chez le premier l’éclairage mental sur le terme et le positionnement plus sur la « raison » et chez le deuxième le courant religion où peut se retrouver l’acte de la méditation dans son recueillement et sa contemplation.
Dans la définition de Wikipédia, je constate qu’au terme « méditation » le terme « pratique (de la méditation) » est ajouté.
Y a-t-il une différence entre la pratique de la méditation
et la méditation elle-même ?
Le but de la méditation dans son essence n’a pas le but de la relaxation même si la première peut permettre la seconde. Son but est avant tout de rencontrer ce qui est en soi, autour de soi et au-delà de toute conceptualisation, affect et intellectualisation sur ladite « essence ». Suivant sa position religieuse ou philosophique cette essence va revêtir plusieurs termes : Dieu, immanent – Vide – Absolu sans nom – Conscience de l’essence – Infini…
Il est bien sûr remarqué par certains courants méditatifs que la pratique de la méditation procure une relaxation autant au niveau sur le plan physique (avec le Hatha Yoga par exemple) que sur le plan mental et émotionnel (avec la prière ou la pleine conscience par exemple).
Pour être clair avec méditation, pratique de la méditation et relaxation.
Aucune relaxation ne permet la conscience de la conscience de l’essence, mais comme le témoignent des personnes comme Stephen Wolinsky, si la chance est avec « le relaxé » alors la prise de conscience peut se faire. Il en va de même avec la pratique de la méditation.
Aussi, quand Wikipédia parle de pratique visant à produire la paix intérieure, la vacuité de l’esprit, des états de conscience modifiés ». Ni la paix intérieure ni la vacuité ne peuvent être produites par une pratique, car elles ne se « produisent » pas. Elles sont simplement en nous et nous les découvrons lorsque nous défocalisons notre état d’esprit jusque dans son formatage inconscient. C’est une prise de conscience qui peut être favorisée par la pratique de la méditation, mais qui n’est absolument pas immanquablement créée par elle.
Ensuite, quand Wikipédia ajoute : «obtenus en se « familiarisant » avec un objet d’observation : qu’il soit extérieur (comme un objet réel ou un symbole) ou intérieur (comme l’esprit ou un concept, voire l’absence de concept, ou bien les sensations) » le terme « se familiariser » est fort restrictif puisqu’il ne s’agit pas d’une prise d’habitude, mais une prise de conscience qui nous amène dans un état sans état au-delà de toute sorte de conditionnement. L’état de méditation est l’état éveillé du conditionnement et de la transe, c’est la vibration vivante d’avec toutes formes à chaque instant, la perception précise que tout s’interpénètre, communie jusqu’au vide complet qui st en fait plénitude et plein.
Dans ce que j’ai pu remarquer, tant que la volonté et le but du résultat conduisent à l’attente d’un résultat dans une attitude de « consommation », cet état de conscience freine alors « la prise de conscience sans conscience individuelle » qui est la source même de l’état sans état, ni objet, ni sujet.
Je parlerai ici de hasard, mais dans la définition de notre ami éclairé Albert Einstein : « le hasard, c’est Dieu qui voyage incognito ». Ainsi, si une brèche s’est crée entre l’endormi plongé dans la transe du conditionnement et la conscience de l’essence, cet état alors peut nous prendre malgré qu’il n’y ait aucune volonté de le faire.Des citations de plusieurs sages confirment mes expériences et mes prises de conscience. Celles de Krishnamurti en font partie. Je remercie le site www.kirshnamurti-France.org qui m’a permis d’utiliser les citations de Krishnamurti en soulignant que leur site n’est pas un site commerçant, mais le mien, oui. Voilà qui est fait.
Krishnamurti-France propose des citations avec les dates où elles ont été exprimées et un lien vers leur développé.
Regardons celle du 29 janvier.
« La méditation est un des arts majeurs dans la vie, peut-être « l’art suprême », et on ne peut l’apprendre de personne : c’est sa beauté.
Son développé.
La méditation est un des arts majeurs dans la vie, peut-être « l’art suprême », et on ne peut l’apprendre de personne : c’est sa beauté. Il n’a pas de technique, donc pas d’autorité. Lorsque vous apprenez à vous connaître, observez-vous, observez la façon dont vous marchez, dont vous mangez, ce que vous dites, les commérages, la haine, la jalousie —être conscient de tout cela en vous, sans option, fait partie de la méditation.
Ainsi la méditation peut avoir lieu alors que vous êtes assis dans un autobus, ou pendant que vous marchez dans un bois plein de lumière et d’ombres, ou lorsque vous écoutez le chant des oiseaux, ou lorsque vous regardez le visage de votre femme ou de votre enfant.
Comprendre ce qu’est la méditation implique l’amour : l’amour qui n’est pas le produit de systèmes, d’habitudes, d’une méthode. L’amour ne peut pas être cultivé par la pensée ; mais il peut —peut-être— naître dans un silence complet en lequel celui qui médite est entièrement absent. Un esprit ne peut être silencieux que lorsqu’il comprend son propre mouvement en tant que pensée et sentit, et, pour le comprendre, il ne doit rien condamner au cours de son observation.
Observer de cette façon est une discipline fluide, libre, qui n’est pas celle du conformisme. » Krisnamurti.
Il y a quelques années, l’envie de pratiquer la méditation comme j’avais pu le faire dans le Sidha Yoga, s’est complètement éteinte. La pratique ne m’intéressait plus. Pendant les années qui suivirent ma longue période de pratique de la méditation et l’envie « d’être comme mes maîtres »et après mon expérience en psychologie quantique avec Stephen, mon attention s’est naturellement tournée vers les actions, pensées, émotions, structures inconscientes qui me faisaient tourner en rond. Sans que je ne sache réellement comment et après quelques passages très pénibles ou magnifiques j’allais sans savoir expliquer comment, vivre la perception que tout me traversait et que je traversais tout jusqu’à ne plus me sentir propriétaire ou créateur d’une simple information qu’elle soit émotionnelle ou mentale. Je vis souvent ce cataclysme merveilleux qui balaye mon instinct dans son simple appareil. Je ne suis pas au bout de mes découvertes. :-)Pour continuer la visite du terme « méditation » voici cette citation avec son magistral déroulée que vous pouvez découvrir sur le site même à ce lien
Dans la vie, la méditation est un acte très important. C’est peut-être celui qui a la signification la plus vaste et la plus profonde.
Déroulé
« C’est une senteur qu’il n’est guère facile de capturer, pas plus qu’on ne peut l’acquérir au prix d’efforts et d’exercices. Un système ne peut produire que le fruit de ce qu’il propose et tout système, toute méthode reposent sur l’envie et l’avidité.
Ne pas être capable de méditer, c’est ne pas être capable de voir la lumière du soleil, les ombres foncées, les eaux étincelantes et la jeune pousse. Mais comme ils sont rares, ceux d’entre nous qui voient tout cela ! La méditation n’a rien à nous offrir. Il n’est pas question de se présenter les mains jointes pour la mendier. La méditation ne nous évite aucune douleur. Elle rend toutes choses absolument claires et simples, mais pour percevoir cette simplicité, l’esprit doit s’être libéré, sans raison ni motifs particuliers, de tout ce qu’il a pu rassembler en vue de raisons et de motifs précis. Là est toute la question de la méditation. C’est par la méditation qu’on se purifie du connu. Rechercher le connu, sous une forme ou une autre, c’est un jeu auto-illusoire, et celui qui médite devient alors le maître, l’acte simple de la méditation n’est plus. Le méditant ne peut agir que dans le domaine du connu ; or, s’il veut que l’inconnu soit, il doit cesser d’agir.
L’inconnaissable ne vous sollicite pas, et vous ne pouvez pas non plus le solliciter. Il va et vient comme le vent, et vous ne pouvez pas le capturer et l’emmagasiner pour votre bénéfice, pour votre usage personnel. L’inconnaissable n’a aucune valeur utilitaire, mais sans lui la vie est d’un vide infini. »Quoi dire d’autres.
Peut-être ceci. À nous de comprendre.