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Partage sur une séance : je dois être parfait

Les faux-noyaux / faux-soi de Stephen Wolinsky

Comme je l’explique plus dans l’article : « L’enfermement : un paradis pour l’ego », la dynamique des faux-noyaux / faux-soi est une dynamique de survie. Cette dynamique a été éclairée par le psychologue américain : Stephen Wolinsky avec qui j’ai appris la psychologie quantique.

Si le faux-noyau est moteur, le faux- soi, lui est compensateur.

Notre cerveau biologique va créer une vérité sur soi : le faux-noyau. Ce faux-noyau tente de contrôler des perceptions traumatisantes par une fausse croyance inconsciente. 

Parmi les fausses vérités que notre cerveau créé, pour le bien de notre structure de survie, le faux-noyau en est une. Il est créé pour trois raisons : 

  • Temporiser par l’explication une perception vécue comme dangereuse sur un des quatre plans de l’existence (physique, mental, émotionnel et spirituel),
  • nourrir la structure de survie qui a besoin de données de réactivité pour ses actions,
  • construire une image de soi pour contrôler l’immensité qui nous compose.

Comme ces perceptions doivent rester dans l’ombre et que l’explication motrice du faux-noyau est insupportable au conscient, notre biologie les compense par une autre croyance erronée : le faux-soi.

Dans cet article, vous découvrirez sept faux-noyau / faux-soi sur neuf que Stephen Wolinsky a tirés de l’ennéagramme.

Le complexe des faux-noyaux/faux-soi

Le complexe faux-noyau/faux-soi s’inscrit très tôt dans notre neurologie et s’insuffle dans notre biochimie. D’autres croyances vont venir s’y greffer.

Nous pouvons comprendre pourquoi Nisargadatta disait : « Ne crois rien, vérifie tout ! ». Nous pouvons aussi comprendre pourquoi certains et certaines déclarent : « ce n’est pas les limitations qui nous font réellement peur, mais les possibilités illimitées que notre imagination n’envisage pas».

La réalisation de devenir parfait/parfaite, comme le cherche le faux-soi est impossible quand la croyance « je suis imparfait » est motrice inconsciemment. La vie tourne alors à vide dans ce complexe. Pour « sortir » de cette dynamique de survie, il convient de prendre conscience de la place qu’a le faux-noyau dans notre biochimie. C’est parfois très difficile par le fait que nous nous projetons corps et âme dans le faux-soi compensateur et qu’un « sas d’amnésie » se crée entre ces deux pôles. Dans ce que j’ai pu découvrir, laisser venir à son esprit conscient les perceptions cachées par l’explication des faux-noyaux est une façon de montrer au cerveau qu’il peut changer son conditionnement. C’est ce que je nomme l’action positive, il est alors possible d’arrêter de nourrir la structure de survie par la course du faux-soi en renforçant par l’évitement le faux-noyau, et de laisser le « vivant » en soi, nous guider.

Prenez soin de votre vivant.

DT

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