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L’’être dépasse sa biochimie.

(Article inspiré en partie de Selim AÏssel)Chaque émotion et pensée sont liées à un certain type de molécules messagères et chacune peut induire la production de peptides, neuromédiateurs, hormones…

Voici ce qui est avancé, à ce sujet par Aïssel.

« Vos émotions et vos pensées sont la conséquence de votre état biochimique, mais c’est le mécanisme inverse qui est intéressant : donc si, au réveil, votre humeur est la résultante de votre métabolisme nocturne, vous êtes devant un choix : entretenir cette humeur ou la changer librement.

Comprenez bien : vous pouvez choisir l’humeur que vous voulez pour votre journée en changeant vos pensées, qui changeront alors votre biochimie. Et comme une grande partie des situations que vous allez vivre, des relations que vous allez avoir avec les autres et même des événements que vous allez rencontrer sont liés au type d’émotions et de pensées qui sont les vôtres, on peut dire que chacun de vous décide réellement de la vie qu’il va avoir. »

Mon expérience m’amène à ajouter.

Si l’intention est capitale dans la « mise en vie des choses, elle n’est pas du seul fait de la pensée, le vécu émotionnel y est aussi décisif. Les conflits personnels entre ces deux niveaux actionnent dans le présent un mécanisme très précis et fascinant.

Ainsi vous pouvez changer vos pensées, cela entraînera obligatoirement d’autres émotions, sensations, etc., mais si votre identitaire a besoin de ce que je nommerai « son espace émotionnel vibratoire » alors la pensée ne sera pas suffisante, car pour quitter votre conditionnement vous devrez explorer d’autres niveaux jusqu’à rencontrer l’endroit inconscient où les mouvements de votre vie s’arrêtent. C’est à cet endroit de votre organisation biochimique que vous trouverez le passé non passé ou le passé-présent. Pour que le passé puisse passer, nous devons le laisser se passer, et comme nous le maintenons inconsciemment en nous, c’est en nous que cela se passe. La formation « Surfez votre vie » a pour but de vous donner des moyens d’identifier dans l’instant la biochimie qui agit et par le laisser-faire intérieur, d’influencer l’alchimie qui en découle.

À méditer.

– derrière les mots sont déclenchées des réponses émotionnelles qui poussent nos attitudes, mouvements et comportements,

– derrière nos comportements et nos émotions, se défendent des schémas sensitifs figés,

– derrière ces schémas sensitifs se tient un état vibratoire dans lequel nous nous reconnaissons et qui rassemble toutes nos cellules,

– derrière cet état vibratoire, s’étend le silence, le vide, l’immensité et l’unité, c’est-à-dire notre origine que nous ne pouvons qu’expérimenter dans la conscience ou la non-conscience et que notre identitaire rejette et fuit.

Cette chaîne est tout un monde que je visite depuis plus de quinze ans et dont je suis, parmi d’autres, un accompagnant.

Ce que vous croyez être.

Est-ce que vous êtes vos pensées ?

Est-ce que vous êtes vos idées ?

Est-ce que vous êtes votre corps ?

Est-ce que vous êtes vos actions ?

Est-ce que vous êtes vos émotions ?

Est-ce que vous êtes vos sensations ?

Est-ce que vous êtes une vibration ?

Ma réponse est non. Alors, si vous n’êtes point cela, qui êtes-vous d’autres ?

L’espace à travers lequel tous ces manifestés de vie peuvent apparaître.Cela peut faire peur, n’est-ce pas, surtout quand la plénitude du rien et du vide n’a pas été réalisée. À ce moment-là nous nous accrochons à nos croyances, à ce que nous avons compris et conclu de nos expériences et à notre façon de nous en défendre, à notre résistance au vide, à notre recherche de l’être sans voir que « l’être » nous le sommes déjà. Nous nous accrochons au devenir du devenir car nous croyons que nous devons devenir quelqu’un pour ne pas permettre à l’immensité du tout de nous montrer notre « rien, ». Ainsi ce quelqu’un se crée sur la résistance à la vie qui le porte. Un des buts de mon accompagnement spirituel est de reconnaître et passer cette résistance.Au fil des jours nous consolidons le schéma d’un nous-mêmes en fixant toute la chaîne citée dans le paragraphe « à méditer ». Notre biochimie va suivre notre ordre inconscient et validera dans le méandre de ses informations contradictoires, des petites voix comme « je ne suis personne» – « je suis malheureux, parce que je suis nul(le) » – « toute façon, je ne sais pas grand-chose » – « ma mère et/ou mon père m’ont délaissé parce que je suis incapable… ou toute autre explication qui sert au contrôle. Mais le contrôle de quoi, devrions-nous nous demander ?

De plus, par notre refus d’entendre ces explications et notre besoin biologique de les conserver, notre cerveau les met au fond de notre puits intérieur et les utilise dans une compensation de leitmotivs comme : « je dois être quelqu’un… » – « je dois être capable… » – « je dois être meilleur(e) « et d’autres encore. Ces leitmotivs deviennent le terreau de rengaines qui dérangent notre état d’esprit. Alors notre cerveau nous sert des : « si j’arrive à changer cela, je serai… » – « si elle ou il me reconnaît, je pourrais enfin… » – « jamais le monde ne m’acceptera » – « toute façon, ce n’est pas la peine… », et tant d’autres encore.Dans le contrôle et la tentative d’être un quelqu’un qui ait du sens à notre compréhension, se profil tout le voyage humain. Ce voyage s’étend de la conscience individuelle à la conscience universelle et de la conscience universelle à la conscience individuelle.

L’immensité soutient ce voyage où apparaissent des formes au travers desquelles nous nous reconnaissons, nous nous figeons. Pourtant, comme le disait Bouddha : « le vide devient éventuellement une forme, la forme retourne obligatoirement au vide ».

La souffrance nous indique que quelque chose n’est pas aligné, que quelque chose attend notre conscience, notre compréhension. La souffrance est inhérente à notre voyage humain, elle est un poteau indicateur capital, une porte vers notre conscience à l’unité du JE, du Non-Je et au-delà.

Chercher à ce qu’elle n’existe pas est une hérésie et nous n’avons pas besoin de chercher à la faire exister pour la rencontrer.Ce voyage dépend de ce que nous acceptons ou pas de vivre en conscience. Cela commence dans notre alchimie même.

Votre souffrance est donc votre porte de conscience et un moyen de vous expérimenter. La décision de l’utiliser pour prendre conscience dans quelle biochimie vous vous cantonner, vous appartient.

Une compréhension éclairée se passe quand nous lâchons nos fixations mentales, émotionnelles et sensitives et quand nous osons rencontrer ce qui les soutient sur notre chemin de vie.

Après avoir éclairé ce que beaucoup appellent « négatif », un rappel constant à ce que nous sommes vraiment dans un bon rapport à notre biochimie est alors capital. J’appelle ce chemin « acte positif » à l’instar de pensée positive. Dans l’incarnation, si la pensée n’est pas suivie par l’action ou la non-action (qui est aussi une forme d’action), elle ne sert qu’à se bercer dans l’illusion.

Pour pouvoir ce faire, le présent est à mon sens, une porte réellement efficace et magique. Dans son exploration nous avons accès à nos compréhensions erronées, nos illusions, nos défensives qui nous poussent à rester dans un état connu refoulé et oublié et en souffrance consciente ou non.

La magie s’opère dans le laisser-faire, car la vie agit déjà en nous-mêmes et pour nous-mêmes. Elle le fait en fonction du comment nous la laissons à son action, elle est pure connaissance et sait bien mieux ce dont nous avons besoin que l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes. S’en rendre compte alimente la foi, une foi au-delà de toute religion et croyance, une fois qui s’installe peu à peu dans l’évidence. Sur ce chemin il est bon de remettre à bon escient l’égo qui nous maintient dans une suffisance arrogante aux chapelets de croyances. L’égo est un pont entre croyance et évidence, ce pont s’appelle peut-être la foie.

Offrir ce que nous croyons être sans aucune restriction à ce que nous sommes déjà. Laisser sa volonté à une volonté plus grande en soi.

Je cite à nouveau Selim AÏssel : « Il existe des milliards de connexions disponibles, que les neurobiologistes appellent les connexions « dormantes », un immense potentiel d’émotions neuves, de pensées neuves, donc de vie neuve. ».

En s’enfermant dans nos schémas identitaires, nous nous coupons de la source de vie et perdons ainsi sa grâce, sa force, son amour, sa douceur, sa « co-naissance »

Dans cette compréhension je propose de l’explorer de la façon suivante :

1/ noter des situations et des faits précis de votre vie où vous vous sentez en désaccord, frustré(e), malheureux(e).

2/ entendre avec toutes ses perceptions biologiques, la circulation de vie en soi en rapport à ces situations.

3/ laissez faire ce qui se fait ou ne se fait pas dans ce contact à son intériorité.

4/ à partir de cette prise de conscience, discerner sur quelles idées de soi vous posez votre ordre de vie.

5/ pratiquer une désidentification de ce moi.

6/ s’ouvrir à l’expérience de ce lâcher-prise.

7/ orienter ses buts et actions en fonction de ce voyage.

8/ créer des conditionnements branchés sur la vie.

9/ vivre à travers toutes ces fonctions biologiques et divines, simplement.

Sur ces points, je vous accompagne aux termes de séances individuelles hebdomadaires et d’une formation. De nombreux sages expriment le fait qu’il n’y a rien à développer, rien à parfaire, le « Je » est déjà en soi et la vie est pure perfection. Personnellement, je ne crois pas que cela soit vrai, je le sais.

Mais qu’est-ce qui nous empêche donc de le vivre ?

Ma réponse est celle-ci : tout ce que nous avons montré comme évidences ou comme doutes tirés de l’interprétation consciente et inconsciente de nos expériences et qui nous sert d’images pour repérer le monde et soi-même afin de s’orienter.

Chaque petit pas contribue au voyage.

Pensez-vous que ces compréhensions intimes qui forment une structure nommée personnalité ou « moi-Je », ne peuvent être remises en question, revisitées et affinées afin de mieux ajuster son regard sur soi et le monde ?

Si votre réponse est non, vous ne trouverez rien ici.

Si votre réponse est oui, mettez-vous en marche si ce n’est déjà fait, il n’y a pas de temps à perdre, bientôt votre corps vous quittera et il sera trop tard pour vous ouvrir à l’amour en vous-même et à toutes choses comme vos frères, vos sœurs, la nature, les animaux, les énergies, les extra-terrestres, les étoiles, bref toutes vies dans l’univers infini.

C’est à chaque instant maintenant que vous pouvez le faire, car votre imaginaire à demain est toujours passé.1/ Pratiquez la remise en question

Bien réaliser que tant que nous restons un tant soit peu identifiés à nos rengaines et fixations, ce qui est la chanson de notre moi-je qui s’est créée au fil de notre croissance, nous entretenons une résistance à ce que nous sommes originellement et nous nous ordonnons sur ce moi-je. Alors se crée la biochimie adéquate pour nous maintenir dans notre vision protectrice.

2/ Tant que vous percevez les lunettes de votre égo sur votre nez, vérifiez la vie (l’avis) dans votre corps et l’intention qui porte vos actes, comportements, projets, croyances…

3/ Vérifiez à quoi vous vous identifiez et avec compréhension et amour abandonnez toutes identification, justifications, explications, faux-fuyants ou arrogances.

4/ Osez rencontrer dans votre présent les mouvements de vie que vous retenez inconsciemment et vivez-les sans les mettre en action obligatoirement.

5/ Osez vous ouvrir à ce que vous ne connaissez pas et qui s’exprime en vous-même.

  1. Cultivez l’honnêteté, l’authenticité, l’acceptation de ce qui se passe au moment où cela se passe.
  2. Efforcez-vous d’entendre sur quel ordre vous créez votre vie.
  3. Préférez appuyer vos actions sur ce qui se fait et ce qui ne se fait pas en vous, plutôt que sur ce que vous vous dites vouloir ou ne pas vouloir.
  4. Entendez et écartez autant que possible votre contrôle auto-protecteur qui s’expriment dans des jugements personnels ou projetés, des justifications, des explications, des discours, des rengaines mentales et des fixations émotionnelles (plaintes sur soi, volontarisme, arrogance, dévalorisation, soumissions et rebellions.) Comprenez que cette auto-protection est opérationnelle et qu’elle n’a plus besoin d’être alimentée.
  5. Eclairez ce qui se trame derrière ces attitudes et habitudes.

Osez regarder la beauté comme la laideur de son égo.

  1. Cultivez l’état témoin en vivant avec responsabilité et sagesse toutes vos perceptions. Vivez en vous l’agréable comme le désagréable.
  2. Osez laisser votre cœur s’ouvrir dans la foie et la confiance et nourrissez cette ouverture par la pensée créatrice, la méditation spontanée,
  3. Ouvrez-vous à ce qui se vit dans votre présent autant à l’extérieur de vous qu’en vous en cultivant les 5 vertus de l’amour : douceur, patience, persévérance, humilité, respect.
  4. Cultivez l’évidence plutôt que la croyance.
  5. Remarquez quand vous attendez de l’autre ou de l’extérieur et ouvrez-vous à l’œuvre de votre vie qui se fait dans votre intimité sans votre volonté.

Chacune de nos situations de vie active en nous des réponses émotionnelles, sensitives et mentales inconscientes. Dans ce cheminement notre cerveau ordonne nos comportements et états biochimiques en suivant ce que nous avons rejeté de nos expériences passées et ce que nous avons repéré comme dangereux à ces moments passés. Ainsi se créer un moi qui résiste à un danger qui n’existe pas aujourd’hui afin de ne pas le retrouver dans son avenir. Ce moi n’existe que dans la résistance à ce qui a été interprété comme dangereux à l’époque. Nous restons dans ce connu que nous mettons dans l’inconnu de notre inconscient ce qui nous prive de l’inconnu de notre origine qui reste connu à soi-même à chaque instant. Il n’y a aucun risque de passer du connu à l’inconnu, à part pour ce que nous considérons comme nous-même.

L’assimilation et l’élimination (ce qui se fait et ce qui ne se fait pas)

Dans l’interprétation inconsciente, mentale et émotionnelle de nos expériences déjà ingérées, nous fixons un état de conscience à partir de la digestion de ces expériences, c’est-à-dire : j’assimile/je n’assimile pas – j’élimine/ je n’élimine pas.

Cet état de conscience peut être remis en question même s’il a ordonné un profond conditionnement.

Cultiver l’état témoin et le laisser faire et vivre à chaque moment.

La vie est intelligente de nature. Bien plus que l’intelligence du « moi-je », elle sait ce qu’elle a à faire. L’état témoin consiste à être avec ce qui se passe, sans intervenir de par sa volonté ou désirs tout en vivant ce qui se vit dans notre chair.

Vivre l’agréable comme le désagréable

Notre conditionnement, nos fixations puis notre rengaine se construisent à partir de ce que nous avons expérimenté et rejeté tout à la fois. Ce conditionnement garde précieusement ce qui a été vécu pour construire des attitudes d’évitement et donner l’illusion d’un pouvoir individuel par le contrôle de la vie qui nous traverse. Dans ce conditionnement les fixations sont reconnues inconsciemment comme des « moyens d’être », c’est pour cette raison que nous les cultivons tout en cherchant le « bien-être ».

La projection et le refoulement.

Les perceptions évitées en soi ne disparaissent pas, elles stagnent ou sont projetées sur les autres. Ainsi, une peur ou terreur vécue autrefois dans l’évitement va pousser notre biochimie à la projeter sur l’extérieur. De cette façon le contrôle se crée. Mais ce contrôle est une forme d’auto-dictature et nous empêche d’agir dans la « co-naissance » de ce qui est. Nous y perdons énormément d’efficacité d’action et de présence.

Ne pas prendre à la lettre ce qui se montre à notre conscience.

Les informations incorporées et stockées dans notre inconscient n’ont de vérités que celles que nous leur donnons et leur avons donnés. Les conclusions comportementales qui découlent de

Ces vérités ont construit des sortes de labyrinthes biochimiques que je nomme « nœuds psycho-émotionnels ». C’est assez complexe à démonter mais possible.

Voilà pourquoi Krishnamurti disait :

« Le commencement de la méditation est la connaissance de soi, ce qui veut dire être conscient de chaque mouvement de la pensée et de l’émotion, connaître toutes les couches de ma conscience – non seulement les couches superficielles, mais les activités cachées, secrètes, profondes. »

Mon expérience m’a amené à acter ses dires puis à constater leur bien fondé et à monter la formation « Surfez votre vie » dans cette direction.

Dans le moment présent, vous trouverez :

1/ Les informations activées suivant la situation traversée

2/ Les manipulations inconscientes de ces informations

3/ Les messages qui ordonnent ces manipulations

4/ L’intelligence de vie qui sous-tend ces actions

5/ L’immensité incroyable qui porte le tout.

Bon voyage.

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