J’introduis ici et maintenant un premier article qui va me permettre de vous exposé une des bases de notre structure de survie.
Je souhaite qu’au fur et à mesure des articles que je vais écrire sur le thème, la compréhension de cette structure éclairera celle sur vos propres comportements et réactions. N’hésitez pas à me questionner dans les commentaires.
Cet article a été écrit en 2013 – je vous donnerai plus tard, l’évolution de ma compréhension sur le sujet du projet sens.
D’où vient la notion de projet sens.
Le projet sens est une notion de la psychobiologie.
Cette notion a étoffé ma compréhension de la structure de la survie humaine. Combiné aux concepts faux noyau/faux soi, en psychologie quantique, j’ai pu me rendre compte de deux plans dans notre incarnation : l’être et l’avoir.
Nous confondons passablement les deux.
La psychobiologie n’est pas une technique, mais une approche qui s’appuie sur des lois biologiques universelles.
Qu’est-ce qu’une loi universelle ?
Si je prends une flamme et que j’y plonge mon pouce, il sera brûlé – si vous n’êtes pas Yogi.
Qu’est-ce que le projet sens.
Dans ma compréhension, chez l’humain, le projet sens est constitué de toutes les informations que notre biologie a amassées de l’expérience parentale, à partir de leur vécu problématique ou marquant, activé dans des situations de la vie extérieure. Un vécu émotionnel va tisser l’étoffe des informations qui nous pousseront à vivre notre vie dans le ressenti des ou d’un des parents en y recherchant une solution. Il va aussi construire une structure énergétique, émotionnelle, mentale et sensitive à travers laquelle notre cerveau va formater nos comportements et commander les situations de notre vie.
Personne ne coupe à ce passage.
Ce qui est dit en biologie totale sur la définition du projet sens.
Quand un stylo n’écrit plus, on le jette ou si c’est possible, on change la recharge.
Le sens du stylo est d’écrire et parfois de pouvoir être rechargé en encre. Ainsi la fonction crée l’organe.
Pour le dire d’une manière plus générale et en citant Gérard Athias : “ Pour tout objet, pour toute chose, il y a une phase immatérielle de l’objet avant sa phase matérielle. Pour tout objet, il y a un projet et un sens. Le projet pour l’objet se fait toujours dans la phase immatérielle et le sens est exprimé par l’objet pendant sa phase matérielle. Le sens de l’objet est le transposé du projet de la phase immatérielle à sa phase matérielle.”
À comprendre, à partir de cette citation.
Chez l’être humain, la phase immatérielle se passe dans la vie intra-utérine. Le projet, c’est-à-dire la fonction, se trouvera dans les situations émotionnelles inachevées parentales. Ainsi, l’objet, c’est-à-dire l’enfant, se chargera des sens ou des missions qui consistent à poser des solutions pour soulager la souffrance émotionnelle parentale.
Qu’est-il judicieux d’entendre dans ces définitions ?
L’enfant, c’est-à-dire nous, trouvera ses sens de vie dans ces solutions.
Il sera donc attaché à ces/ses solutions.
Le sens de vie est dynamique et identitaire, nous ne pouvons le lâcher en claquant des doigts.
Ces ressentis ou vécus émotionnels seront les supports de ce qui nous aidera à construire :
1/ l’image du monde, en rapport au danger et au mystère qu’il peut renfermer,
2/ l’image de soi, en rapport aux comportements et attitudes que nous devrons adopter et montrer.
Notre vie n’a de sens que par rapport au projet inconscient de nos parents.
Comprenez-vous ce qu’il y a de colossal dans cette « incorporation » et combien notre intellect peut refuser ce fait ou ce système de par son implacabilité ?
Les sens et les projets.
Cette forme de devoir nous met dans des sens de vie qui nous poussent à une dynamique de bataille, de course, il faut solutionner sans même savoir ce qu’il y a à solutionner. Pourquoi ? Parce que si nous le savions, nous arrêterions de le faire.
C’est un pur devoir biologique que de solutionner les situations émotionnelles inachevées de nos parents, dont nous nous sommes chargés.
Tout ce qui nous arrive dans notre vie est lié à celui-ci. Cela n’a absolument rien à voir avec nos objectifs volontaires, nos souhaits ou nos désirs, mais plutôt avec la route sur laquelle notre biologie nous mène, tant que nous n’avons pas conscientisé dans le détail ce qui nous anime dans cette dimension biologique, c’est-à-dire le ressenti biologique.
Le projet sens est-il irrémédiable ?
Non, mais il est très ancré. Il fonctionne comme les anciens répondeurs où il était impossible d’enregistrer sur le message, si celui-ci n’avait pas été entendu. C’est une sauvegarde biologique, car toutes ces informations sont vitales au maintien de notre survie. Maintenant, la survie n’est pas vitale pour la vie.
Une partie de notre fonctionnement biologique ne badine pas avec la survie. Compréhensible, non ?
Ainsi l’effacer totalement est très difficile, mais évoluer en rapport à l’impact des perceptions récoltées chez ses parents est absolument possible. Je le sais puisque je suis une des nombreuses personnes qui l’ont constaté.
Les projets de nos sens.
Nous pouvons nous demander en constatant un manifesté dans notre vie (maladie, comportement, émotion récurrente…) à quel projet, ce sens (manifesté) se rapporte ou qu’est-ce qu’il vient solutionner du tourment émotionnel de papa, maman ou les deux.
Senti et ressenti – à partir du senti.
Selon Gérard Athias, mon professeur de psychobiologie, et Claude Sabah voici comment senti et ressenti vont se dérouler.
Notre biologie va se nourrir pendant les dix-huit mois avant notre naissance et les neuf mois qui suivent notre naissance des émotions dérangeantes parentales.
Ce senti va gonfler notre mémoire cellulaire. C’est ce qui est appelé le programmant.
Nous avons 18 mois avant la naissance puis 9 mois. Cela nous donne une période de programmation de 27 mois.
Imaginez, combien d’émotions dans une semaine vous font réagir, combien de ressentis en une semaine vous posent un grand ou un petit problème ?
Pas qu’un, en tout état de cause, non ?
Imaginez alors, ce que nos parents vont vivre sur 27 mois et combien notre biologie va se charger de toutes ces informations. C’est colossal.
Ce programmant va servir d’information basique de reconnaissance inconsciente d’un soi (sens de vie) et de reconnaissance du monde (sens de survie). Comme il s’articule sur des solutions non trouvées qui mettaient les parents dans une forme de danger inconscient, notre système de survie utilisera ces informations comme support du danger à éviter dans le monde extérieur ce qui poussera notre cerveau à la réactivité dès que le danger incorporé sera sollicité.
Le danger ne peut être conscientisé en soi malgré qu’il vive en soi. Pour cette raison, notre biologie va le manifester et chercher à le maintenir à l’extérieur. Ainsi un vécu émotionnel intérieur non désiré, va se transposer dans une situation extérieure.
Senti et ressenti – du senti au “re-senti”.
Tout programmant ne va bien sûr, pas être actif dans sa totalité.
Alors, qu’est-ce qui va devenir actif ?
À la suite de ces 27 mois, la vie continue bien sûr. Nous allons vivre des expériences. Ces expériences, à travers notre biologie vont être interprétées par le programmant activé dans ces expériences.
Le projet sens est un hologramme où une multitude d’émotions (vécus émotionnels = ressentis) vont se répondre. Cette communication va plus qu’influencer la structure de notre personnalité. Jean Bouchard d’Orval parle de “personne alitée”, ce jeu de mots prend toute sa signification puisque nous construisons l’image de nous-mêmes sur ce que nos parents n’arrivent pas à solutionner. De ce fait l’enfant devient le symptôme de sa famille.
NB Si cet article vous a plus, merci d’inviter des amis. Les ennemis ne me dérangent pas non plus.
Si vous vous demandiez : “Mais de quoi est composé un ressenti inconscient ?”.
Vous y trouverez cet ensemble qui se répond et communique :
→ le vécu non solutionné des situations émotionnelles parentales,
→ des conclusions, injonctions, croyances, quêtes agitant des pensées et activant des émotions,
→ des souvenirs et mémoires personnels, des mémoires trans-générationnelles,
→ des états d’âme,
→ des conceptualisations et des identifications conceptuelles.
Ce sont nos informations pour survivre qui formatent sans que nous nous en doutions :
→ nos comportements,
→ nos réactions,
→ nos rêves et nos amours.
Il est fort difficile d’accueillir ce fait comme une vérité, un “ce qui est” à un certain niveau, et pourtant…
Pourquoi est-ce difficile ?
Nous détestons ce que nous avons vécu dans l’impuissance.
L’ego est l’illusion structurée qui tente de surpasser les perceptions qui causent de la peur. Le paradoxe c’est que pour se sentir plus fort, il doit empêcher notre biologie d’éliminer les perceptions ingérer émotionnellement.
3 réponses sur « Le projet sens, un des éléments prépondérants de notre structure de survie »
Merci du partage.
Après une deuxième lecture, la première datant de quelques mois, la compréhension et assimilation est plus clair. Les stages, formations et accompagnement aidant.
Merci.
J aime votre approche
Merci