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Le projet sens, un des éléments prépondérants de notre structure de survie – partie II

Pour la partie 1 de cet article cliquer ici

J’aimerais maintenant éclairer par un exemple simplifié le jeu du projet sens. Cet exemple est tiré d’une histoire réelle. Les noms sont changés. « Nous étudierons » le projet sens d’une personne que je nommerai « comment ça va ».

Pour plus de clarté, vous trouverez en bleu

le vécu des parents de comment ça va, 

et en vert les sens de ce dernier.

Premier exemple

Léon, père de “comment ça va”, est partagé entre deux femmes : nous dirons Marguerite pour la première et Blandine pour la deuxième.

Il aimerait s’installer avec la deuxième, Blandine mais le devoir le retient avec la première, Marguerite. Il est déchiré entre les deux. Blandine est la nièce Marguerite, puisque la mère de Blandine est la sœur de Marguerite. L’ydille entre Léon et Blandine donnera trois enfants, ce qui séparera les deux soeurs a tout jamais. Marguerite avec Léon ont eu quatre enfants, dont deux morts nés, des jumeaux.

Vous suivez ? Ah, les histoires de famille !

Je poursuis.

Le père, Léon, comme la mère, Blandine, vivent dans la culpabilité d’avoir ruiner une famille, celle de Margerite. Cette culpabilitée est contre balancé par l’impossibilité de dire non à leur passion.

C’est d’autant plus cuisant, que leurs trois enfants vont asseoir leur relation. La chronologie de leur naissance est la suivante :  un au tout début de leur relation, un deux ans et demi après et un cinq ans après.

Comment croyez-vous que Marguerite vit ces trois naissances comme la brouille avec sa soeur ?

Que reçoivent les trois enfants de Léon-Marguerite comme les enfants de Marguerite-Léon, de cette brouille ?

C’est là qu’il est bon de ne plus penser et de voir au-delà de ce que nous voyons. Émotionnellement, le projet sens tient nos comportements.

Léon et Blandine sont très attachés, donc, dans leur esprit coupable, ils ne le devraient pas. Leur amour a commencé quand Blandine avait douze ans, le père en avait 32 nous sommes en 1932. Quatre ans plus tard, leur premier baiser va être échangé, le feu continuera à les consumer. En essayant de lutter contre ce feu aimant qui les aimante, la guerre  leur offrira un moyen de séparation. Elle à Lyon, lui à Paris, ils se retrouveront  juste après la guerre. Leur relation durera alors jusqu’à ce que la mort les sépare.

Croyez-vous au hasard ?

Je fais une bifurcation ici sur le déroulement de notre histoire, afin de vous donner un détail croustillant.

Le père de Blandine, Gabriel, va rencontrer sa mère, Eugénie, pendant la première guerre mondiale. Ils vont vivre leur idylle ce qui va obliger Gabriel à quitter sa première famille, pour en constituer une autre. Tiens donc !

Gabriel ira même, jusqu’à laisser le soir, Eugénie dans un parc avec leur premier enfant, pendant qu’il visitera sa première famille. Il n’était pas question pour lui de faire se correspondre les deux. Eugénie et Gabriel se marieront pourtant au début de la deuxième guerre mondiale.

Franchement, mais quel hasard !

Pourtant, la physique quantique nous dit bien qu’il n’y a pas de localisation. J’en parle ici.

Revenons à Blandine avec son tonton par alliance.

Léon est partagé entre le domicile de Marguerite et de Blandine. Parfois, Marguerite part plusieurs mois en Argentine. Il est alors heureux de pouvoir vivre sa passion avec Blandine. Quand Marguerite revient, il pleure. Il aimerait bien ne pas y retourner. Il aimerait rester. Pourtant, il y retourne. Est-ce que cela veut dire qu’il aime encore la première ?

Pas sûr, mais qu’il y est encore attaché, certainement. Les raisons sont dans le ressenti de ‘comment ça va’ et nous ne les avons pas encore rencontrées.

Nous avons donc ici un ensemble de vécus émotionnels parentaux non solutionnés.

Comment la biologie reprend ces informations.

Il faut que “comment ça va” apporte des solutions au dilemme parental. Sa biologie peut prendre chez les deux ou plus chez l’un que chez l’autre.Ce qui va compter pour la biologie dans son niveau de survie, c’est de prendre. De cette façon elle a ses ingrédients pour survivre et créer celle-ci. (Je n’ai pas dit, sa vie.)

Dans ses expériences de vie, “comment ça va” aura plusieurs fois une relation double, en début de relation. A chaque fois, il devra choisir pour l’une et traversera une lourde culpabilité. A chaque fois il se demandera s’il a choisi la bonne.

Une solution sera aussi, dans sa vie, d’être avec une compagne et de rêver à une autre.

Une autre solution sera d’être avec une femme avec une double personnalité.

 Une autre encore, celle de vivre une vingtaine de passions débordantes, brutes, déchirantes où la rupture sonne la solution. Ainsi, “comment ça va” peut retourner à la suivante.

La biologie peut faire des détours pour exprimer le “mal à dire”.

Puis une autre, “comment ça va” avec deux compagnes, va vivre ces deux faits identiques. L’une et l’autre vont le cocufier. Dans leurs ébats respectifs, étiqueté illicite par notre réactif, mais pas par notre biologique, ces deux charmantes vont toutes les deux être enceintes de leur charmant, et toutes les deux vont avorter pour rester avec “comment ça va”. N’est-ce pas une solution à la haine et à la souffrance de la tante (Marguerite) et à la culpabilité parentale ? Cette solution est = je fais un enfant ailleurs, mais je reviens avec toi.

Vous me direz : mais ce n’est pas le père ?

Je vous répondrai que ce n’est pas le père qui peut enfanter, et que s’il n’avait pas eu quatre enfants avec Marguerite, il en aurait été soulagé dans son amour avec la nièce, et que si la nièce n’en avait pas eu, nos deux tourtereaux n’auraient pas été autant déchirés. La solution est celle d’avorter un enfant que l’autre partenaire a conceptualisé.

Nous avons vu par-là, un programmant et ce qu’il enclenchait comme sens.

Les commentaires sont ouverts, pour vos réactions.

Avant le deuxième exemple, vous pouvez méditer cette petite constatation :

A chaque fois que nous vivons une situation dans la dimension extérieure, notre biologie va activer dans nos dimensions intérieures, en analogie, des informations passées.

Les dimensions basiques intérieures sont la dimension de la pensée, la dimension de l’émotion et la dimension biologique.

Vous trouverez un article sur les dimensions la psychologie quantique ici.

Deuxième exemple tiré des mêmes personnages.

Comment ça va, assiste vers ses un an, debout dans son lit à côté du lit parental, au sport de chambre de ses créateurs. Il en expérimente de la peur, de l’incompréhension : mais qui va manger l’autre ? Pourquoi ils crient comme ça ?

Nous avons ici un déclenchant. Sa biologie donc, pour protéger l’esprit choqué de cet enfant, va aller chercher dans ses cellules, les informations disponibles qui vont lui donner les moyens de comprendre et d’agir.

Quel senti va se transformer en re-senti ?

A trois mois dans le ventre de sa mère, suite à une joute sexuelle. Blandine, sa mère, va faire une hémorragie interne. Ils sont au Maroc. Ils filent à l’hôpital, le médecin veut avorter Blandine, son oncle par alliance mais tout de même compagnon ne veut pas. Comme il a de l’argent, il commande un jet personnel et rapatrie Blandine en France.

Nous n’avons pas tous des histoires qui s’appuient sur le tragique, nous avons tous un karma, un autre mot pour projet sens. “Comment ça va” fait partie de la catégorie : “chargée”.

Quand nos sens sont sollicités par une situation extérieure, notre biologie active des informations inconscientes.

La mère de “comment ça va” vivra pendant la guerre d’autres idylles de passage en cherchant à vraisemblablement oublier le roucoulement interdit. Une sera quelque peu terrible puisqu’elle tombera enceinte d’un juif médecin. Dangereux, vous ne trouvez pas ? Aussi, ce médecin l’avortera en lui projetant de l’eau de seltz dans le vagin. Eh oui ! A la guerre comme à la guerre. Ce sera terrible pour Blandine, le fœtus explosera dans son ventre, faisant péter dans sa conscience une bombe atomique de peur, d’effroi autour d’un environnement de violence. Elle enfermera ce souvenir dans ses abîmes.

Mais voilà : ‘Rien ne se perd, tout se transforme” nous dit Lavoisier. Il aurait dû dire : « tout se transpose. »

“Comment ça va” retrouvera cette mémoire sans même que sa mère lui en ai parlé. Il questionnera sa mère, et sa mère abasourdie lui dira son expérience qu’elle n’avait jamais digérée.

Mais dites-moi, n’est-ce pas Blandine, qui, au Maroc, devait se faire avorter par un médecin, et l’homme qu’elle n’a en fait jamais oublié, qui va empêcher cet acte ?

Mais comment est-ce possible ?

Au cours des séances de lâcher prise de “Comment ça va”, par les recoupements que nous avons relevés entre les faits de sa vie (le sens), ce que nous avons trouvé et ce qu’il savait autant à partir des dires parentaux que de ce qu’il avait trouvé dans d’autres formes de “terre-happy” (la compréhension du sens).

Comment se rendre compte de ces programmations ?

Beaucoup de praticiens en biologie totale rapprochent les faits connus parentaux des vingt-sept mois (projet) avec les syndromes physiologiques ou comportementaux du demandeur (sens). C’est une bonne méthode à partir du moment où le praticien ne se contente pas de rester dans la mentalisation de l’histoire. Après cette lecture vous pourriez le comprendre, c’est très important d’aller dans le vécu inconscient. C’est-à-dire, cette programmation, cette jungle cachée où fourmillent tant d’espèces… d’informations.

Personnellement j’utilise une façon bien à moi fort liée à l’empathie pour provoquer le programmant dans le corps inconscient. Une fois activé au fur et  à mesure de l’instant je le vois, l’entends et le lis. Je peux ainsi le dire à mon client et observer en retour attentivement ses réactions conscientes comme ses réactions inconscientes.

Cela l’éclaire sur une facette de l’hologramme de son expression de survie et peut lui donner l’occasion de lâcher ce qu’il tient.

Ce lâcher ne peut être de mon fait, il doit être de la personne que j’accompagne.

Derrière ces lâchers nous attend le calme infini. Notre obligation à solutionner les situations émotionnelles parentales inachevées nous en prive.

C’est une obligation de survie de s’astreindre inconsciemment à solutionner les situations émotionnelles parentales inachevées.

C’est une responsabilité de vie d’éclairer notre identification à ceux-ci et alors de nous voir au-delà du comme on se voit ou comme on se croit.

Ainsi tous  ces sens deviennent un pont qui permettent d’arriver à un sens, semblerait-il, bien plus profond  et bien plus large du cœur de la vie.

Quand j’observe la vie biologique dans sa forge, j’y vois à l’infini la perfection naturelle de la vie.

Avant de finir, je vous propose un jeu pour vous aider à mieux comprendre ce projet sens.

Avec les données que vous avez ci-dessus sur les situations inachevées des parents de « comment ça va » (en bleu), je vais vous exposer ci-dessous, six sens (en vert). Trois sont justes, trois faux.

Je vous propose de trouver lesquelles pour vous sont vrais et d’exprimer, pour vous, quel est le vécu émotionnelle parentale qui le projette ? Vous le trouverez dans le texte écrit en bleu.Pour vous donner l’ensemble des réponses en une fois et permettre à toutes et tous de répondre sans être influencés, je vous répondrai dans l’article sur le projet sens suivant qui vous parlera du projet sens de Darry Cawl. Je referai exactement la même chose avec ses exemples. 

Voici 6 sens possibles :

  • la plupart  des femmes avec qui il a été, l’ont quitté, quel en est le projet ?
  • Il a gagné beaucoup d’argent en tant que chef d’entreprise… projet ?
  • Il a deux enfants avec deux mères différents et une belle fille… projet ?
  • Il est homosexuelle… projet ?
  • Il vit avec une femme, depuis trente ans mais ne peut avoir d’enfant… projet ?
  • Il tient une agence matrimoniale… projet ?

Les commentaires sont pour vous pour vous exercer ou vous exprimer.

Bien à vous.

2 réponses sur « Le projet sens, un des éléments prépondérants de notre structure de survie – partie II »

la plupart des femmes avec qui il a été, l’ont quitté, quel en est le projet ?- réparer la culpabilité : faire ce que Léon aurait du faire, quitter l’une ou l’autre
Il a deux enfants avec deux mères différents et une belle fille… projet ? – Reconstituer symboliquement la famille de Léon les deux mères représentant Marguerite et Blandine et la belle-fille représentant aussi Blandine avec une position de parente (c’était nièce pour Léon), sans le côté amoureux (tentative de réparation ?)
Il vit avec une femme, depuis trente ans mais ne peut avoir d’enfant… projet ? Au moins comme ça, il n’y aura pas à choisir entre deux familles…

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